L’été des nuages terribles,
l’été du rose et des lits,
l’été des pleurs et des cris,
des chants et des rires.
L’été saisi.
L’été noirci.
Ce tourbillon de corruption,
De désolation, de dévastation…
Nos maisons, nos jours, nos futurs
Déchirés.
Ces monstres bourreaux,
Créateurs de malheurs…
Notre résilience, notre espoir, notre flamme
Effrités.
Notre existence mise de côté.
Ma ville qu’un accessoire à leur fortune.
Ma ville qui se noie dans la mésaventure.
Nos terres,
Nos airs,
Trempés de turpitude.
Toujours, ce lent retour à l’enfer.
Toujours cette incertitude.