L’ALLÉE DES INNOCENTS

Je t’aime

Je les hais

Je t’aime 

Je les déteste

Je t’aimerai 

Je le sais

Mais maintenant

Je te hais.

Tes rues me sauvaient,

Ton odeur m’abritait.

La chaleur que tu nous offrais

Nous berçait à jamais.

Le rose me manque, 

Mais pas le rose de cette journée.

Tes allées me hantent,

Le rouge et le sang,

Dominant, culminant,

Celui des innocents.

Tes cris nourrissent mes insomnies.

Je hais la personne que je suis,

Inquiète, tourmentée, 

Affolée, effrayée.

J’envie la personne que j’étais.

Insouciante dans ma légèreté.

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